César & Cléopatre | |
Ave Cesar !
Afin d'annexer l'Egypte à Rome, César et Cléopatre
mènent une lutte politique sans merci. A vous de déterminer
qui des deux l'emportera.
Le jeu n'est composé que de cartes rectangulaires au format
long peu commun, mais qui permet des illustrations de personnes
entières.
Salut Jules !
Il existe des cartes de plusieurs types : des missions secrètes,
des suffrages, des patriciens et des cartes d'influence et de manipulation
pour chaque joueur.
En début de partie, on place les cartes Patricien par catégorie
(sénateurs, prêteurs, édiles...) au centre de
la table. Chaque joueur pioche une carte de mission secrète
et la garde cachée. Puis chaque joueur répartit secrètement
cinq cartes Influence numérotées de 1 à 5 en
face de chacune des piles de patriciens, puis se constituent une
main de cinq cartes numérotées de 1 à 5. Enfin,
les joueurs placent dans l'ordre qu'ils souhaitent leurs cartes
Manipulation.
A leur tour, les joueurs vont jouer des cartes Influence (une seule
face cachée, ou deux face découverte) en face des
patriciens, ainsi qu'une carte Manipulation s'ils le souhaitent.
Puis ils complètent leur main à cinq cartes, et on
procède à un éventuel suffrage.
Si à un moment du jeu huit cartes ont été jouées
autour des patriciens, alors on procède à un suffrage
exceptionnel.
Un suffrage se résoud simplement : les joueurs montrent
toutes les cartes qu'ils ont jouées, celui qui a le plus
haut score remporte la première carte de la pile et défausse
sa carte la plus forte. Le perdant défausse sa carte la plus
petite.
A noter que si un Philosophe a été joué par
un joueur, celui-ci inverse le résultat du suffrage.
Les cartes Manipulation permettent quelques retournements de situation : assassinat pour éliminer une carte jouée par l'adversaire, espion qui permet de voir le jeu adverse, veto qui annule une carte Manipulation jouée par l'adversaire, etc.
Quand tous les patriciens ont choisi leur camp, on procède au calcul des points : un point par patricien, plus un point si le joueur a la majorité absolue, plus un point s'il a toutes les cartes et deux points si la mission secrète (avoir au moins trois patriciens d'une catégorie) est réussie.
L'avis de Guillaume
Attention, voici un jeu où le hasard est
omniprésent. A part pour les cartes Manipulation, les joueurs
voient leur sort régler avant tout par les aléas de
la pioche de leurs cartes Influence, mais aussi, et c'est plus grave
des cartes Suffrage. Ceci a pour conséquence de réduire
parfois à néant un plan bien huilé.
Il est donc presque impossible d'avoir une stratégie particulière,
si ce n'est assurer les points de la mission secrète et marquer
les bonus de majorité sur les édiles et les qui ne
sont que trois.
Autre défaut, le jeu met face à face deux civilisations
différentes, et pourtant, les joueurs disposent éxactement
des mêmes cartes, c'est bien dommage.
Le seul côté intéressant est finalement la possibilité
de jouer deux cartes face visible ou bien une seule face cachée.
Il est bien sûr plus intéressant de jouer ses cartes
face visible pour faire défiler sa pioche plus vite et disposer
de plus de voix ors d'un suffrage, mais jouer une carte face cachée
de temps en temps apporte un petit peu de bluff et moins de lisibilité
sur votre jeu pour l'adversaire...
Au final, ce jeu, guère palpitant et rythmé par trop de hasard, conviendra surtout aux amateurs de petits jeux.
Note : Ce jeu a été très mal traduit en français par Tilsit, et les trop nombreux oublis dans la règle dénaturent le jeu. Je vous conseille donc de vous procurer la traduction de la règle allemande, même si vous avez la version française.
Vos commentaires
Maîtriser le hasard | |
Je ne suis pas d'accord pour dire que le hasard est omniprésent ! Ou alors, si, mais il est maîtrisable. Il est rare que la chance ne tourne pas. Il faut savoir abandonner provisoirement certains groupes pour ne pas en laisser échapper d'autres, compter quelle carte nous rapporterait le plus de points et quelle carte avantagerait l'adversaire... Les petites comme les grosses cartes ont leur intérêt dans ce jeu et le fait de tirer les philosophes et les 5 au début ou à la fin ne change rien : il faut prendre de l'avance au maximum dans le premier cas, rattraper son retard éventuel dans le second... Mais au moins, on est sûr de les voir toutes passer ! Enfin, pour réduire la part de chance, on peut supprimer des orgies. César est Cléopâtre est un jeu qui mêle stratégie, tactique, bluff, et ce qu'il faut de hasard pour le rendre fun. | |
grolapinos - le 19/01/2005 |
Pas que du hasard | |
Si effectivement il y a le hasard de la pioche celui-ci est atténué par le fait que lâon joue toutes les cartes durant la partie. De plus les cartes faibles peuvent aussi avoir leur intérêt. A lâexpérience on sâaperçoit que les parties sont plutôt équilibrées. Par contre je trouve le jeu un peu répétitif. Je dirais donc, intéressent à jouer mais pas trop souvent. |
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baptiste - le 03/09/2004 |
pas d'accord avec l'avis ci-dessus | |
OK, les premières parties ne sont pas faciles et font penser à un jeu où il y a bcp de hasard. MAIS, avec l'expérience le jeu est plutôt tactique. D'abord on classe ses cartes d'action dans l'ordre que l'on veut, et on retire une carte orgie (= pas de suffrage à ce tour). Le jeu est ainsi moins hasardeux. Et chaque partie que je joue maintenant avec ma copine est très équilibrée. Les scores sont de l'ordre de 14-16, 17-15. Donc pour nous un très bon jeu! |
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mosad - le 24/08/2004 |