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La Città

La Renaissance italienne
La Città vous plonge dans la Renaissance italienne, où il vous faudra gérer vos villes au mieux afin de les agrandir et parfois d'attirer les habitants des villes voisines. Mais la tâche ne sera pas aisée, il vous faudra gérer la nourriture, mais aussi satisfaire leurs désirs de santé, d'éducation et de culture.
Au poids de la boîte, on sent tout de suite qu'on en a pour son argent. Le matériel est abondant et de très bonne qualité (carton fort, pions sculptés...)

 

Elle est belle ma ville, elle est belle !

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Sur le grand plateau de jeu, on installe les éléments de décor (champs, montagnes, lacs) qui serviront au développement des cités. Puis, les joueurs placent chacun deux villes, avec trois pions "habitant" dessus. Et la partie peut commencer. Le jeu se déroule sur six années, un tour de jeu équivalant à une année. Un tour de jeu est décomposé en huit phases.
Tout d'abord, le premier joueur change.
Puis, les carrières rapportent de l'or aux joueurs.
Et on prépare les cartes du désir du peuple en piochant quatre cartes. On en révèle une, les autres demeurent cachées.
C'est alors l'accroissement de population : chaque ville peut accueillir jusqu'à cinq mille habitants (un pion = mille habitants). Au delà, il faut un marché qui permet d'atteindre jusqu'à huit mille habitants. Si on souhaite encore accroître la population, la cité devra se doter d'une fontaine ou de thermes.

Arrive alors la phase centrale du jeu : la phase politique. Elle est décomposée en cinq rounds. Durant chaque round, les joueurs vont effectuer une action chacun leur tour. Les actions possibles sont : jouer une carte action ou bien jouer une carte politique. Chaque joueur dispose de trois cartes action qu'il peut utiliser pour construire un bâtiment simple (ferme, carrière, marché, fontaine, statue ou école), fonder une nouvelle ville, ou gagner deux pièces d'or. Les cartes politiques permettent de construire des bâtiments plus évolués (hôpital, thermes, palais, cathédrale et université), de connaître le désir du peuple, gagner de nouveaux habitants, attirer des notables dans ses bâtiments pour augmenter la valeur de celui-ci pour cette année, ou augmenter la production des fermes.

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La construction des bâtiments est le point vital du développement de votre ville, mais pour construire, il faut que vous disposiez d'habitants inoccupés. Les bâtiments vous apportent soient des ressources (fermes et carrières), soit des points dans les domaines de la santé, la culture et l'éducation (ex : l'école vaut 1 pour l'éducation, le palais 2 pour la culture, etc...). Ces points serviront à évaluer la valeur de la ville par rapport aux souhaits du peuple, qui peut générer des migrations de population.

Puis, le désir du peuple est révélé, et les mouvements de population qui s'ensuivent sont résolus : Le désir du peuple est établi à partir de quatre cartes. Sur chaque carte, un des trois domaines de progrès (santé, éducation, culture) est représenté. Lorsqu'on révèle les quatre cartes, celui qui est en majorité représente les préoccupations du peuple pour l'année en cours. Chaque joueur va alors regarder pour ses villes, s'il dispose de plus de points que les villes adverses voisines (situées à moins de trois cases). Le calcul des points s'obtient en additionnant les valeurs des bâtiments dans le domaine concerné. Si la ville a un total supérieur à sa voisine, alors il y a une migration d'un pion. Si le pion quitte un bâtiment, alors celui-ci est détruit.
Enfin, on vérifie que chacun peut alimenter sa population. Si un joueur ne peut pas, il perd les pions non alimentés, et ne jouera que quatre rounds dans la phase politique de l'année suivante.

A la fin de la sixième année, on fait les comptes : les joueurs marquent un point par pion, plus trois points par ville qui dispose des trois couleurs de bâtiment. Enfin, si un joueur n'a pas pu alimenter sa population au dernier tour, il retranche cinq points. En cas d'égalité, le joueur le plus riche l'emporte.

 

L'avis de Guillaume

Le thème fait tout de suite penser au jeu vidéo Sim City. Et on n'en est pas loin. Quel plaisir de voir ses villes grandir au fil des années, et de gagner des habitants des villes alentour... De nombreuses stratégies sont possibles à l'échelle de chaque ville : croissance à outrance, simple ville-grenier ou ville-carrière... Et puis, gagner des habitants suite aux migrations tous les tours peut rapidement devenir problématique pour la gestion de la nourriture.
Je regrette seulement que si un joueur se rate dans le départ d'une ville et que celle-ci commence à perdre des habitants au profit d'un voisin, il aura alors du mal à combler son retard.
A deux joueurs, ce jeu garde tout son intérêt grâce à un jeu sur un plateau réduit. Du coup, toutes les interactions sont possibles, et vous pourrez jouer des parties aggressives avec des migrations dès la première année, ou au contraire, vous développer dans votre coin en évitant les conflits directs avec les cités adverses. En plus, du fait du faible nombre de joueurs, les parties se bouclent en une heure environ. On peut donc y jouer relativement souvent.

Beaucoup de côtés positifs, qui font de ce jeu une valeur sûre pour les amateurs de jeux de développement et de stratégie.



Vos commentaires

Un vrai regal
Qu'est ce qu'on se fait plaisir a jouer a la citta...

De la strategie a gogo( vais je plutot coincer mon adrversaire ou tout miser sur le devellopement de ma cite et vais je le regretter a cause des cartes politiques?)

Des opportunites a n'en plus finir, il y a tant de possibilites que les choix sont durs et souvent peuvent faire basculer la partie, les positions des cites aussi...

Enfin c'est l'un des meilleurs jeux a deux et on peut aussi y jouer a plusieurs et cela change encore le style du jeux...

A ESSAYER ABSOLUMENT et vous ne pourrez plus le quitter
 
crazyfrenchy08 - le 07/02/2004

calme mais interressant
Je ne fais ici qu'une critique du jeu à deux, n'ayant pas encore jouer dans d'autre configuration. Ca tombe bien, c'est le thème du site ;).

Comme beaucoup de gros jeux, l'installation demande un certain temps. Mais ça vaut le coup, car c'est vraiment joli.
On a l'impression de voir un jeu vidéo sur un plateau :).
Je suis un grand fan des petits personnages, et j'ai presque envie de me mettre à les peindre ;)

Pour le jeu, le mécanisme est simple à apprendre. On est un peu perturbé par les pions blés, car ils ne se consomment pas (un marqueur sur un plateau aurait été plus compréhensible). Mais ceci ne gène que pour la première partie.

Une fois la première partie terminée, on analyse facilement les possibilités du jeu. Les suivantes vont se trouver très disputées. Attirer les faveurs des citoyens n'est pas simple, même si on les connaît, il faut faire attention à ne pas révéler cette précieuse information à son adversaire. Peut être faut-il aussi jouer la carte de l'intox ?

Pour l'ambiance, comme je l'ai dit dans mon titre, La Cittã à 2 est un jeu calme. On réfléchit pas mal sur le choix des bâtiments ou des cartes politiques. Mais ça va vite, pas le temps de s'ennuyer : la phase action politique est la plus longue se joue en 5 actions, à tour de rôle.
Il faut compter en gros 1/2 heure par joueurs (pas de raison que ça change à plus de 2).

Cédric
 
Blue - le 27/01/2004

A 2 comme à plus
Ils sont rares les "gros" jeux qui se jouent aussi bien à plusieurs qu'à 2.
En fait je n'en vois que 2 : Puerto Rico et La Citta (mais je peux en oublier).
En plus, comme le dit Guillaume, les parties sont plus courtes (comptez une heure), ce qui permet de faire une revanche.
C'est beau, c'est intelligent, vous auriez bien tord de vous priver de La Citta si vous cherchez un bon jeu à 2 (à la limite, j'éviterais plus d'y jouer à 5, où les parties sont un peu longues).
 
ReiXou - le 27/01/2004

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