Carcassonne - La cité | |
Carcassonne, l'ultime ?
Sorti à l'occasion du salon d'Essen 2004, voici le quatrième
volet de Carcassonne. C'est une version luxe, avec une boîte
entièrmenent en bois (un peu lourde pour les vacances), et
qui contient outre les habituelles tuiles et autres partisans, les
remparts de la ville, en bois. Ceci gonfle malheureusement le prix,
mais le matériel est de qualité et les illustrations
superbes.
Le
jeu garde son schéma classique : je pioche une tuile, je
la place sur le jeu, puis je peux y placer un partisan. Mais est
désormais découpé en trois phases déclenchées
après la pose d'un certain nombre de tuiles et qui permettent
d'entourer la cité d'un rempart, sur lequel il est possible
de placer des gardes. Ceux-ci rapporteront alors des points en fin
de partie en fonction des bâtiments sur les tuiles situées
en face d'eux.
Le calcul des points change également pour les routes, qui
rapportent plus de points à partir de quatre tuiles de longueur.
Les marchés, les bâtiments historiques et les tours
des remparts amènent les nouveaux points.
A noter enfin qu'il n'est plus possible de placer son pion sur une
route ou un marché que l'on vient de terminer.
L'avis de Guillaume
N'étant pas fan habituellement des Carcassonne,
j'avais une certaine appréhension quand j'ai posé
le jeu la première fois sur la table.
Mais, force est de constater, que ce nouvel opus est une franche
réussite. L'auteur a su s'inspirer des bonnes idées
de Knizia lors de Die
Burg (la pose plus fcaile des tuiles à poser) et en intégrer
de nouvelles.
Les trois phases donnent un certain rythme au jeu, et le placement
de la porte de la ville est un instant clé, car il permet
de stopper le développement de l'adversaire dans une zone.
Ensuite, les remparts viendront mettre la pression sur d'autres
zones. D'autant qu'on sera parfois à la recherche d'un décompte
pour obtenir la possibilité de placer les remparts (et les
tours).
La pose des partisans est encore plus cruciale, car on est tenté
d'en placer dans les zones résidentielles et sur les remparts,
mais c'est autant de pions en moins à placer sur les chemins
et les marchés, générateurs souvent de points
qui font la différence en fin de partie.
L'interdiction de poser un partisan sur la tuile jouée permet
d'éviter les tactiques des "points rapides", qui
avaient fait ses preuves dans la
Préhistoire. Il faut désormais bien réfléchir
où poser son pion et savoir ce que l'on va faire dans les
tours suivants.
Le hasard dans la pioche est certes encore présent (sinon,
le jeu ne s'appellerait plus Carcassonne), mais on est beaucoup
plus libre pour poser les tuiles piochées (il faut juste
faire attention aux chemins), ce qui rend le jeu plus planifiable
sur le moyen terme.
Certainement le plus abouti de la série, Carcasonne - La Cité est à conseiller à tous ceux qui souhaitent découvrir les Carcasonne, sans avoir à acheter le premier volet et ses (trop) nombreuses extensions. Quant aux amateurs de la série, ils ne pourront pas être déçus.
Vos commentaires
souci | |
j'ai eu une petite discussion avec un ami sur un détail de la regle du jeu qui n'est pas précisée. Peut-on mettre un garde sur la porte de la muraille ? moi je dis non car ce serait trop facile, autant le mettre sur la ligne ou il y a le plus de monuments historiques, chose qui ne dérange pas du tout mon pote... |
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exio - le 04/06/2006 |
Les grands esprits se rencontrent ;-) | |
...ou plutôt les goûts ludiques communs... Je m'aperçois que la critique de Guillaume correspond en tout point à l'impression que j'ai eue de Carcassonne La Cité. Nous en avons apparamment apprécié les même nouvelles nuances par rapport aux éditions antérieures. Il faut ajouter: c'est un jeu qui sent bon (l'odeur du bois très agréable dégagée par la boite. |
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nim - le 04/03/2005 |