Die Gärten der Alhambra

La réédition de Carat
Profitant du succès de son jeu Alhambra (le Spiel des Jahres n'y est pas pour rien), Queen Games réédite un ancien jeu de Dirk Henn, Carat et change le thème et le graphisme du jeu. Mais ne vous y méprenez pas, le jeu n'a absolument rien à voir avec Alhambra, c'est purement marketing. La boîte contient un plateau de jeux et des tuiles agréablement illustrées.

 

 

 

 

Des jardins qui ne ressemblent pas au Palais

Sur le plateau de jeu, on place aléatoirement des bâtiments de valeur 1 à 5. En début de partie, chaque joueur choisit une couleur qui sera représentée par un arbre (en orange, les orangers par exemple). Puis, chacun leur tour, les joueurs piochent une tuile et doivent la placer sur le plateau. Sur ces tuiles, les quatre type d'arbres sont toujours représentés, et ce, de manière équitable (ex : 4arbres de chaque type, ou 2 de chaque type, etc...). Quand un batiment est entièrement entuoré de tuiles, on effectue un rapide décompte : la couleur qui a le plus d'arbre autour de ce batiment marque autant de points que de tuiles multipliés par la valeur du bâtiment.
Quand le plateau la dernière tuile est placée sur le plateau, la partie s'arrête et le joueur qui a le plus de points l'emportent.

A noter quelques variantes : les joueurs jouent avec trois tuiles en main et choisissent à chaque tour laquelle ils posent. Ou à deux, chaque joueur joue deux couleurs.

 

L'avis de Guillaume

Le jeu est beau, et donne irrésistiblement envie de jouer. Malheureusement, le jeu reste limité : on pioche une tuile, on observe bien le plateau, et hop, on la met au meilleur endroit (s'il y a beaucoup d'arbres, on s'arrange pour se les mettre vers un bâtiment de forte valeur, s'il y en a peu, au choix, on bloque une tentative de l'adversaire de gagner la majorité sur un bâtiment).
On regrette que sur les tuiles les arbres soient répartis équitablement, qu'il n'y ait pas de possibilité d'empêcher certaines d'être jouées (avec les chemins, il y avait pourtant moyen de faire quelque chose). Bref, ça manque de sel.
Les variantes apportent peu de chose. Trois tuiles en main permet de limiter le hasard. Jouer avec deux couleurs par contre complique la lecture du jeu et n'apporte rien de plus.

Ce jeu rappelle Isis & Osiris ou Bonobo Beach, dont les fans se reconnaîtront. Ils peuvent alors acheter Die Gärten der Alhambra les yeux fermés. Pour ma part, ces jeux ont des choix trop limités pour m'intéresser.

Merci à Queen Games pour m'avoir offert un exemplaire de ce jeu lors du salon d'Essen.

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