Carcassonne - Neues Land | |
Et de heu... y'en a combien déjà ?
Et hop, pour changer, Hans
im Glück a eu la bonne idée d'éditer un nouveau
Carcassonne à l'occasion du salon d'Essen.
Et cette fois-ci, c'est Leo
Colovini qui s'y colle.
Bien sûr, le concept de base du jeu y est (tuiles, partisans...),
mais il y a toujours quelques innovations. Alors, quelles sont-elles
?
L'innovation majeur, c'est qu'à votre tour, vous devez choisir
entre poser un partisan, ou en retirer un pour marquer les points
(ou ne rien faire du tout). Cela veut dire que lorsque vous fermez
une plaine par exemple et que vous y aviez un partisan, il n'est
pas automatiquement retiré du jeu. C'est à vous de
le faire si vous souhaitez marquer les points.
Au niveau des tuiles, celles-ci représentent des montagnes,
des plaines et la mer. Toutes peuvent avoir des villes ou pas. A
noter la disparition des routes ou rivières, et le retour
de la règle contraignante de faire coïncider tous les
côté de la tuile (contrairement à Die
Burg et La Cité).
Le décompte des points change et se complique. Pas beaucoup.
Mais suffisamment pour que Hans
im Glück ait jugé utile d'inclure une aide de jeu
dans la boîte. Comme vous pouvez retirer votre partisan à
tout moment pour marquer des points, votre score n'est pas calculé
de la même manière selon que la section sur laquelle
il est, est terminée ou non. Ensuite, le décompte
n'est pas effectué de la même manière selon
que vous fermez une plaine (nombre de tuiles), une montagne (nombre
de villes dans la montagne ET dans les plaines attenantes) ou une
mer (nombre de villes portuaires, plus le nombre de tuiles mer si
celle-ci est fermée).
Aide du jeu présentant les différentes façons
de marquer des points.
L'avis de Guillaume
Alors, que penser de ce nouvel opus ? Ben pas grand chose...
Même si l'éditeur nous sert du réchauffé, mettre un nouvel auteur aux commandes est une bonne idée.
Le principe de base de choisir entre placer un pion ou marquer des points est intéressant, surtout que vous ne disposez que de quatre partisans. Il faudra donc parfois se résigner et accepter de retirer un pion sur une section qui semble difficile à terminer pour le placer ailleurs par la suite. C'est sans doute ce qui fera en partie la différence entre les joueurs au cours de la partie : celui qui saisira les meilleures opportunités remportera la partie.
Le problème, c'est qu'on retrouve les défauts des deux premiers épisodes, avec l'obligation de faire concorder les tuiles. Du coup, il arrive de passer plusieurs tours, sans pouvoir vraiment développer les zones que l'on souhaiterait. Ce retour du hasard est dommageable, même si, je l'ai dit plus haut, la différence se fera sans doute dans les bons choix d'opportunité.
Que dire de ce Neus Land ? Les quelques nouveautés dans la règle auraient pu en faire un bon Carcassonne, si on ne se retrouvait pas avec ce problème de concordances des tuiles. Sans aucun doute, il conviendra aux fans inconditionnels. Pour les autres, je reste sur ma préférence à La Cité. Quant à ceux qui voudraient découvrir la série, La Préhistoire me sembe toujours la meilleure option.
Novembre 2005
Après 1 à 5 parties jouées
Merci à Schmidt pour m'avoir fait parvenir gratuitement un exemplaire de ce jeu.